Donald Trump: Son départ évite un désastre écologique
Sa présidence se termine dans un feu d'artifice de mauvaise foi et de divagations dus à son ego contrarié.
On sait selon l'avis de nombreux psychiatres que cet ex-présentateur d'émissions de télévision à une personnalité narcissique et sociopathe. On ne connait pas l'origine de ses choix politiques.
Une politique qui arrange bien la Russie
Yuri Shvets est un ex-agent du KGB qui a révélé dans un livre "American Kompromat", les relations étroites entre Donald Trump et la Russie. Celles-ci se sont étalées sur quarante ans durant lesquelles le narcissisme de Trump a été étudié et exploité par les psychologues de l'agence russe. Dès 1977 il a été repéré par le KGB comme un atout potentiel quand il a épousé une tchécoslovaque. Sa vanité en faisait une cible de choix. Quand il a visité moscou, des agents l'ont approché et l'ont encouragé à entrer en politique. On s'est montré très impressionné par sa personnalité et qu'il devrait postuler plus tard pour devenir président des Etats-Unis. Des idées anti occidentales lui ont été insufflées en lui laissant penser qu'il serait quelqu'un de spécial en prenant de telles positions. Ils ont ensuite été stupéfaits de voir qu'aussitôt rentré aux USA, Trump a payé une page de publicité dans plusieurs journaux dans lesquelles cette rhétorique anti-occident était reprise point par point!
Par exemple il explique dans cette publicité que le Japon et d'autres nation profitent de la générosité des USA et qu'il devrait cesser d'être le gendarme du monde, de dépenser un fortune et des vies humaines en défendant les pays du golfe pour le seul profit d'autres pays.
C'est ce que les russes voulaient depuis longtemps, afin de faire avancer leurs propres intérêts dans la région.
Cesser d'être le gendarme du monde et faire passer l'Amérique d'abord est la politique qu'il a menée quand il a été président. Favoriser les énergies fossiles et minimiser le changement climatique est aussi une grande aide à la Russie dont les revenus proviennent pour l'essentiel du pétrole et du gaz.
Dès les premier jours de sa présidence, son successeur Joe Biden s'est empressé de prendre des mesures pour éviter que le pays, le plus pollueur de la planète, ne continue de participer à un désastre écologique mondial.
Les mesures écologiques de Joe Biden
Ses mesures sont intervenues dans la semaine qui suit le 20 janvier 2021 où il est officiellement en charge de la présidence et pour les premières ont été prises le jour même, le 20.
- Annulation du projet de pipeline entre le Canada et le golf du Mexique, nommé Keystone XL. Ce tuyau est nuisible à l'environnement en lui-même et participe au développement de l'industrie pétrolière qui n'est plus le bienvenu.
- Etablissement d'un conseil en sciences et technologie.
- Les USA rejoignent les signataires du traité de Paris sur le combat contre le changement climatique, desquels Donald Trump avec retiré les USA, sous les prétextes que le changement climatique est une fake news et que les USA n'ont pas à faire plus d'effort que la Chine contre le réchauffement.
- Révision de toutes les actions des agences fédérales durant la présidence Trump qui auraient réduit la lutte pour l'environnement.
- Création d'un groupe inter-agence pour aider les communautés affectées par la perte des emplois pétroliers et nomination d"un poste de Délégué au Climat. Le premier est John Kerry, ex-candidat à la présidence.
Ses mesures sont accompagnées d'autres pour le santé, la lutte contre le COVID-19, le sort des immigrés et autres mesures sociales, mais c'est surtout un virage à 180 sur la politique de l'environnement. Celle-ci plaira beaucoup moins au russes.
Aucune réaction de Donald Trump sur le sujet. Selon des sources proches il continue à vociférer à qui peut l'entendre que l'élection lui a été volée. Son parti à récolté 175 milliards de dollars pour faire des actions en justice et annuler l'élection mais seule une faible partie à été utilisée à cette fin et sans résultat, et l'élection est depuis le 20 janvier irréversible, heureusement pour le climat.
Le jour de l'enterrement du sénateur McCain, qui lui était opposé dans le parti républicain, Trump s'est ostensiblement adonné à une partie de golf pour montrer qu'il n'en avait rien à faire. Il peut y jouer tous les jours maintenant.
Voir aussi:
Donald Trump: l'art de perdre avec ridicule