Richard Sumner souffrait de schizophrénie et se sentait inutile, une charge pour la société. Il avait déjà fait plusieurs tentatives de suicide.
En avril 2005, une randonneuse égarée pénètre dans une zone rarement visitée de la Clocaenog Forest dans le Denbighshire au Nord-Est du Pays de Galles, et découvre un squelette solidemment enchaîné à un arbre.
C’était ce qui restait de Richard Sumner, avec quelques vêtements épars. La police à d’abord soupçonné un crime, mais quand ils ont retrouvé sa famille, sa mère leur a déclaré qu’il avait déjà tenté de ce suicider de cette façon dans une forêt, puis le temps passant, il avait changé d’avis et s’était libéré. Il avait mis quatre jours pour y parvenir.
Pour être certain de ne pas être tenté de faire de même cette fois il a choisi un solide cadenas et lancé la clé hors de portée. L’enquête scientifique a révélé qu’ayant de nouveau changé d’état d’esprit – la crise de démence qui l’avait poussé était passée – il avait essayé pendant des jours de se libérer sans y parvenir. Le tronc de l’arbre était lacéré. Il est mort de soif et de faim, probablement en hurlant pour appeler à l’aide. Seul dans la nuit…
Cette publicité qui vante la qualité d’une marque de cadenas l’a peut-être inspiré.
Il avait 47 ans quand il a disparu en 2003. On n’a retrouvé son squelette qu’en 2005.
Voir aussi:
Suicide sous un train. A Singapour quelqu’un se jette sur la voie à l’instant ou arrive un train.