Un des premier animaux cloné était un mouton. Il n’a pas vécu longtemps car il s’est développé à partir de cellules déjà âgées. Mais cela avait fait sensation et c’était le résultat d’un processus très complexe.
Sept ans après, quatres clones on de nouveau été présentés qui sont nés du même animal. Ils ont plus de trois ans et se portent bien. Les quatres animaux sont comme il se doit strictement identiques.
Source: Daily Mail, la renaissance de Dolly. (Anglais).
Puis les choses ont évolué. La société Bioarts a annoncé avoir pour la première fois commercialisé un chien cloné, un labrador de trois mois. Les propriétaires sont deux résidents Californiens, Edgar et Nino Otto. Bioarts s’est associée à la société coréenne Sooam Biotech Research Foundation spécialiste du clonage animal et se spécialise maintenant dans la vente d’animaux clonés.
La famille Otto a donc été heureuse de pouvoir accueillir Lancey, le clone de leur chien disparu Lancelot, un labrador doté d’une personnalité unique et mort d’un cancer. Pour cela elle avait versé 155 000 dollars.
Lancey leur a été remis le 25 janvier 2009. Il est physiquement identique à Lancelot, mais il est trop tôt pour dire s’il aura le même caractère.
Source IPWatchdog.
Héros du 11 septembre, Trackr avait fouillé les décombres des deux tours pour trouver des personnes ensevelies. Mais il est mort en avril 2009 à l’âge de 16 ans.
Les chercheurs ont décidé de le cloner et ont produit 5 clones, qui en grandissant deviendront la réplique exacte de leur « père ».
Le clonage a été réalisé par le sud-coréen Hwang Woo-Suk, qui s’était illustré en présentant de faux résultats scientifiques de clonages humains, mais qui poursuit néammoins ses travaux sur des animaux, en collaboration avec la firme américaine BioArt.
Trackr et ses clones: Trustt, Valor, Prodigy, Solace et Deja Vu. Le dernier à un nom de circonstance!
Quand au clonage humain, il semble maintenant quelque chose de réaliste pour les chercheurs. Les gênes obtenus par clonage s’avèrent actuellement identiques aux gênes de l’embryon., dit un chercheur de l’institut Advanced Cell Technologies dans un livre, Cloning and Stem Cells. Le procédé s’appelle Somatic Cell Nuclear Transfer (SCNT), il consiste à activer le développement de cellules ou d’embryon. Et ils paraissent parfaitement sains.
Mais on veut rester prudent après l’affaire Woo Suk Hwang, ce coréen qui prétendait avoir réalisé un clonage humain, et dont les résultats se sont avérés totalement frauduleux. Il travaille maintenant cependant pour une société qui clone des animaux de compagnie.
Un autre chercheur, Robert Lanza, apporte un espoir pour la regénération de tissus humains, ou d’organes de remplacement, parfaitement compatibles si on les développe à partir de cellules du receveur…
Selon Robert Lanza:
« The DNA resembles the DNA of a normal human embryo, which raises the question of human reproductive cloning. »
Traduction: L’ADN ressemble à l’ADN d’un embryon humain normal, ce qui pose la qestion du clonage reproductif de l’homme.
Source Wired Science.