Selon une étude publiée dans le journal scientifique Neuron, un groupe de chercheurs de Kyoto est parvenu à lire et traiter automatiquement des images lues dans le cerveau d’une personne.
Ces chercheurs qui travaillent dans le département de Neuro Informatique du Advanced Telecommunications Research Institute International avancent qu’ils seraient en mesure de lire 100 millions d’images dans un cerveau, q’il s’agisse de rêves ou de pensée consciente!
L’expérience qui en a convaincus à consisté à présenter à des volontaires 440 images d’une taille de 100 pixels de coté. Puis on a mesuré l’activité électrique du cerveau, plus précisément dans la partie du cortex où se trouve le siège de la conversion d’images en signal électrique, à partir des photons reçus par l’oeil, cela avec un caisson à résonnance magnétique.
On a plus précisément présenté des figures géométriques de base aux sujets.
L’opération suivante a consisté à référencer les schémas d’activité électrique mesurés, et les associer aux images qui les ont provoqués.
En présentant ensuite des images plus complexe, telles les lettres de l’alphabet, il devient possible de retrouver dans l’activité neuronale une combinaison des schémas de base enregistrés.
L’expérience est conclue lorsqu’on est parvenu sans les connaître à identifier les lettres présentées aux sujets, uniquement à partir de l’activité électrique observée dans leur cerveau.
Nous ne sommes qu’aux prémices d’une nouvelle technique. Il faut pouvoir placer une personne dans un caisson pour observer l’activité du cerveau, mais que de perspectives intéressantes ou peut être inquiétantes… Lire dans les rêves, ou interroger un suspect, la lecture dans les pensées devient une possibilité.
Une autre expérience menée par l’université de Berkeley a consisté à coupler un logiciel de reconnaissance du signal avec un scanner, pour, à partir de l’activité neuronale, reconstruire les mots qu’écoute le sujet.
On parvient ainsi à décoder le mot entendu dans 85% des cas! On enregistre plus précisément l’activité cérébrale dans la zone du cerveau dédiée à l’audition. Les mots entendu y forment une configuration dont on peut percevoir l’activité et l’interpréter.
L’armée américaine a investi 4 millions de dollars dans un projet de recherche sur le casque télépathique. L’objectif dans un premier temps est que les soldats puissent communiquer dans le silence total, mais on envisage ultérieurement la commande d’engins et d’armes par la seule pensée.
On commence à mieux savoir comment fonctionne le cerveau et l’on peut isoler les zones qui sont activées lorsqu’une personne exprime délibérémment quelque chose.
C’est pour pouvoir capter les ondes mentales correspondante que l’US Army lance ce coûteux projet. Un logiciel élaboré couplé à des capteurs pourra interpréter le message exprimé selon les ondes émises, et le transformera en code transmissible pour qu’il soit reproduit par synthèse vocale au destinataire.
Une version commerciale du casque télépathique est déjà prévue pour 2009: il s’agit d’un casque pour joueur leur permettant de commander des jeux vidéo sans clavier, souris ni commande, et sera vendu 300 dollars par la société Emotiv Systems.
Mais le projet militaire, qui vise à décoder l’activité cérébrale dans les réseaux neuronaux est nettement plus ambitieux, il s’étale sur cinq ans et sera mené conjointement par l’ Universités de Californie à Irvine, Carnegie Mellon University et l’Université du Maryland.
Un réseau de 128 capteurs sera implémenté dans le casque du soldat. Ces capteurs seront sensible aux infimes décharges électriques produites par l’activité cérébrale. Pour savoir comment en extraire l’information, cela produira un électroencéphalogrammes que le scientifiques étudieront sur des écrans d’ordinateurs.
Puis ils s’efforceront de réaliser un apprentissage par l’ordinateur pour qu’il sache associer les images avec les intentions du sujet de l’expérience.
La technologie qui consiste à capter les signaux électriques dans les muscles est utilisée de façon convaincante pour la commande de l’exosquelette HAL.