Corée du Nord, ses camps de concentrations
Des prisonniers ont réussi à transmettre des images de leurs conditions d'incarcération en Corée du Nord.
Ils sont pires que les camps de la mort de l'Allemagne nazie ou que les goulags soviétiques. Et ils n'appartiennent pas à une autre époque. Cela se passe maintenant. Le camp de Hoeryong en Corée du Nord par exemple détient environ 200000 hommes, femmes et enfants dans les mêmes conditions que ceux de l'Allemagne nazie (en 2013).
Pour faire connaître leur sort au monde, des prisonniers ont réalisés des dessins, et l'un d'entre eux étant parvenu à s'évader, les a produits pour nous faire connaître ce qui se passe dans les camps de Corée du Nord. Selon Amnesty International, 200 000 prisonniers considérés comme ennemis politiques, ainsi que leurs familles, y sont détenus pour la vie, et la malnutration et les mauvais traitements les fonts mourir l'un après l'autre.
Pour un individu de taille moyenne, environ 1 m 70, s'il pèse 42 kg, il est considéré de corpulence moyenne, de niveau 1. Il passe au niveau 2 à 40 kg et en-dessous le niveau 3 annonce qu'il est à l'article de la mort.
Les corps des morts qui attendent d'être enterrés n'ont plus d'yeux car c'est ce que les rats mangent en premier.
Les prisonniers sont considérés comme choses insignifiantes, des rebuts. On les bats sans raison, selon l'humeur des gardes.
Pour punir une femme enceinte de son état (elles sont souvent violées par les gardes), on la soumet à la torture de l'horloge. Elle doit tenir une position qui correspond aux aiguilles et changer position toutes les minutes. Elle se tient ainsi jusqu'à complète déshydratation devant le personnel du camp la regarde avec amusement.
La grossesse est interdite. Quand cela arrive, on ouvre le ventre de la mère pour en extraire le bébé et on la laisse se vider de son sang.
Si les chiens des gardes dévorent un garçon ou une fille, ce n'est pas considéré comme un crime. Ils entrainent même leurs chiens à avoir des comportements vicieux.
On soumet les prisonniers à une charge de travail excessive tout en les nourissant en deçà des besoins. Leur seule perspective de délivrance est de mourir de faim ou de maladie ce qui arrive assez vite. Les prisonniers reçoivent seulement une ration supplémentaire lorsqu'il amènent un cadavre à la morgue.
Comme cela s'est passé pour les camps de concentration d'Auschwitz, Dachau, Bergen-Belsen, etc., quelque rares prisonniers ont pu s'échapper et fournir un témoignage. Et comme dans les années 40, dans une parfaite indifférence générale. Pas plus en Israël qu'en Europe ou en Chine, on ne s'émeut particulièrement du sort des victimes des camps de concentration actuels.
Documentation: Témoignage par un prisonier évadé. (Anglais). Les maltraitances viennent autant des autres prisonniers que des gardes, y compris à l'intérieur d'une famille.